8x04 Roadrunners/Un coin perdu

[Camille la ceci-cela]

En tout cas, ça a fait un beau débat animé comme au bon vieux temps!

[CSM]

Oui c'est ce que tu voulais non?

[Camille la ceci-cela]

Pas forcément en me faisant démonter, mais oui, c'est quand même le but d'un forum.
Tiens, j'ai réussi à faire un phrase normale, on dirait que l'effet de l'alcool se dissipe. Je devrais retourner boire...

[Burger]

Et ce ton arrogant que prend Doggett à la fin dans la chambre d'hôpital de Scully j'avais qu'une envie lui coller une baffe (je précise que j'étais dans ma période furax du départ de DD )

Je sais que je te l'ai déjà dit mais je vais le répéter (^^) : non, ce n'était pas un ton arrogant, mais plutôt mesuré vu la circonstance. Elle a voulu se la jouer perso, et ne pas s'associer avec son nouveau partenaire "débutant" ce qui assez méprisant. Il lui a fait comprendre avec tact. Doggett est compréhensif et patient mais faut pas se foutre de lui! C'est d'ailleurs depuis cette scène là que j'ai vraiment apprécié le personnage.

Camille, la prochaine fois, je remplirais mon post de smileys pour que tu comprennes que je RIGOLE avec toi !!

[francis1987]

Bon et bien, finalement, avec beaucoup d'appréhensions, j'ai décidé de revoir l'épisode.

En fait, maintenant, après ce deuxième visionnage, cet épisode passe mieux que la première fois, probablement parce que j'ai pas mal trouvé toutes réponses ou du moins hypothèses. Mais c'est surtout le fait que pour apprécier l'épisode, il faut accepter son postulat, ce qui ne fut pas le cas avec moi lors de mon premier visionnage.

Quoiqu'il en soit, j'ai toujours été captivé par les 30 premières minutes de l'épisode. Il y a indéniablement un petit suspense qui s'installe crescendo.

Bref, on se rend vite compte qu'on a affaire à une secte, juste par tous leurs propos qui se relèvent à être rien d'autre sauf religieux . Quand Scully examine le pauvre gars et demande s'il est du coin, les hébergeurs se contentent de dire : << Il n'est pas d'ici, Dieu nous l'envoie. >> Ou plus tard, la femme qui dit << Dieu soit loué >> quand le gars a fini sa crise. De plus, Scully a vu une bande pratiquer une espèce de rituel dans une maison.

Sinon, l'intrigue demeure captivante pas mal tout le long de l'épisode. J'aime bien quand Doggett arrive dans l'Utah, plus précisément dans le bureau du shériff et son équipe. Il commence à relater les meutres antérieurs similaires au cas récent du routard de l'Utah en amenant quelques dossiers au shériff. Bref, on a droit quand même à une enquête policière, assez minimaliste, certes, mais quand même.

Maintenant, là où l'épisode me donnait beaucoup de problèmes était vers les 32 minutes, là où Scully cherche une voiture seule dans le garage.

Mais maintenant, je comprends mieux et j'adhère mieux à cette scène. Si je comprends bien, quand Scully dit vous m'avez
bien eu, elle ne s'adresse pas seulement qu'à la secte mais aussi à la victime, qui peine à marché, se retrouve face à elle.
Ce gars là est complètement << brainwasher >> par cette larve, cette entité pénétrée en lui depuis quelques jours. Le fait qu'il perd la boule et ne sait plus ce qu'il dit prouve que la larve lui a monté au cerveau ou du moins très proche de son cerveau.

Toutefois, au delà de cela, je suis toujours déçu du manque d'explications concernant cette secte. Allez savoir vous, comment cette secte peut-elle être si sûre que cette larve qu'ils ont trouvé je-ne-sais-où peut être la réincarnation du Christ. C'est vrai quoi, à chaque fois, ils n'ont jamais vraiment eu la chance de pouvoir établir un lien quelconque avec le Christ puisqu'ils ont été obligé de tuer tour à tour chacune de leurs victimes. Et puis, on finit par savoir que la larve ne peut pas rester indéfiniment dans le corps de son hôte, donc les bourreaux n'ont d'autre choix que de tuer leurs victimes pour transférer la larve. Donc, cela mène à rien puisque la secte n'a jamais vraiment le temps de voir l'effet du ver
sur l'hôte. Résultat, les victimes n'apportent rien à la secte. Et pour ajouter à cela, en quoi tous ces extrêmistes religieux sont-ils si sûrs de ce qu'ils disent ? Le révérand dit à Scully ( une fois que celle-ci a été inoculée par la larve ) : << Vous nous enseignerez à devenir meilleur >>. Ah oui? Et je peux savoir en quoi ?

En tous cas, j'avais toujours trouvé que dans les épisodes Our town, The field where I died, Die hand die verletzt, etc, les
sectes étaient crédibles. Dans l'épisode Roadrunners, je ne la trouve pas tellement crédible.

Je vais finir mon analyse sur un détail amusant. Après avoir aperçu le bus en tout début d'épisode, Scully va se mettre à le rechercher tout le long de l'épisode, mais en vain. À la fin, quand Doggett arrive à la rescousse de sa partenaire, il la sort du lit et aussitôt arriver à l'extérieur les deux rentrent immédiatement dans le bus

Cet épisode était mauvais la première fois où je l'ai visionné. Cette fois-ci, il est tout à fait regardable, moyen quoi.

5.5/10

[Camille la ceci-cela]

Camille, la prochaine fois, je remplirais mon post de smileys pour que tu comprennes que je RIGOLE avec toi !!

JE SUR-LOLE!!!

Bref, pour résumer, c'est un épisode qui aurait pu être bien s'il avait fait l'effort d'expliquer l'origine du ver et la fondation de la secte autour de lui plutôt que d'en rajouter dans le côté complaisant de Scully en danger de mort ligotée à poil sur le lit...
Enfin, à poil, j'me comprends...
Je ne trouve pas Doggett arrogant; au contraire il a plutôt raison dans ce qu'il dit et même Scully le reconnaît. J'ai même plutôt aimé son côté galant vieux jeu: non seulement il vient à la rescousse de la demoiselle en détresse, mais en plus à la fin c'est lui qui porte son sac parce qu'elle s'est esquinté le dos!

[Burger]

Je dois reconnaître que les supplices infligés à Scully, c'est un peu "too much". Je me souviendrais toujours de la première fois que j'ai regardé l'épisode, je n'y avais vu que le côté "choc" de l'épisode, sa violence et son audace qu'on avait pas vu depuis longtemps dans la série. C'était tout ce qu'on attendait et c'était pour ça qu'on continuait à regarder, pour revoir du Tooms, du Host et du Home. Avec en prime, le côté héroïque de Doggett, pour enfin adhérer définitivement au personnage.

Avec le recul, cet évènement me semble le plus horrible qu'elle ait vécu après son enlèvement, le genre à traumatiser quelqu'un à vie.

Camille, quand tu parles de "simulacre de viol", je trouvais ça éxagéré. Aujourd'hui, sans être totalement d'accord, je comprends ton point de vue. La violence générale de l'épisode ne me choque pas, mais celle infligée à Scully me dérange. Comment peut-elle reprendre le cours normal de son existence après ça ?