8x12 Luminescence/Medusa

[Camille la ceci-cela]

Un agent de surveillance du métro de Boston fait sa ronde quand la rame a une panne. Le lendemain matin, les usagers du métro l’y retrouvent... mort et à moitié rongé! Bien que tout le monde assure à grand renfort de langue de bois que la victime a seulement été agressée par un vagabond, Doggett sur le terrain et Scully à la supervision découvrent avec horreur qu’il pourrait y avoir un virus ou un agent chimique dans ce métro mettant en danger la vie de tous ses usagers!

Quel bon épisode!
Hormis un scénario déjà vu dans X-files et des longueurs, presque tout ici est très bon, des dialogues à la critique sociale et de la musique à la mise en images.
La cupidité, l'opportunisme et l'étroitesse d'esprit de ceux qui nous dirigent, à travers l'imbuvable directeur du métro et l'espèce de roquet de chef de la sécurité qu'il a à sa botte, prêts à faire obstruction à l'enquête voire à la saboter carrément pour le fric, sont édifiants et donnent une occasion intéressante d'assister de l'intérieur aux rouages d'une conspiration (non mythologique): désinformation et pressions dans le seul intérêt des conspirateurs.
La musique, tantôt atmosphérique tantôt symphonique, assez différente de ce que Mark Snow avait pris l'habitude de faire à l'époque, est constamment excellente et met bien dans l'ambiance, on s'attache aux personnages (qu'ils soient sympas ou à baffer) et les phrases-culte pleuvent: "Un mort, c'est sûr qu'il est mort" ou "on m'a bien fait comprendre qu'il n'y avait pas d'agent infectieux ici"; l'un des dialogues les plus intéressants et celui entre Doggett et Scully au début, malentendu typique d'une relation naissante et qui a encore besoin de trouver ses automatismes, quand Doggett prend comme une punition d'être envoyé sur le terrain alors que Scully le lui confie comme une marque de confiance.
Après, des décors originaux et soignés, de très beaux effets spéciaux, la luminescence sur la peau, la peau qui grille à vue d'oeil et les maquillages gore et réussis des cadavres rongés, un suspense avec Doggett contaminé et le trafic du métro qui reprend juste à ce moment, et un dénouement à la X-files, en queue de poisson, où les méchants s'en tirent sans recevoir la punition qu'ils méritent, ça fait quand même beaucoup de bonnes choses, et un bon petit épisode vraiment sympa, vous ne trouvez pas?!

[CSM]

Si, et c'est bien raconte. Et j'aurais aime qu'on aborde la scène finale, a l'hôpital. Quand Scully est amoureuse de Dogget pour une minute. Elle baisse les yeux pour ne pas le deviner aller se changer. C'est mon interprétation de shiper, mais ça me parait évident. Ils échangent des regards très érotique. En fait X files est une série qui explore la tension amicalo-érotique dans les regards et les non dits.
Quant au directeur, même si on a envie de l'attacher sur les rails et de faire venir le métro, il a au moins le mérite de faire sortir de ses gongs Scully.

TRES BON EPISODE

[LeMartien]

argh on a pas posté mon com..
donc je disais que ca faisait trés série B avec cette bande de BADASS.. mais bonne ambiance, bonne histoire, c'est un loner cool

[francis1987]

Ben moi je le trouve plutôt ordinaire cet épisode. Le suspense est plus ou moins prenant je trouve.
L'attitude du chef de police et du dirigeant responsable semble un petit peu exagérée il me semble.
J'aurais aimé en savoir davantage sur ces meduses mais bon.
Cette épisode reste très moyen pour moi.
En passant d'où provienne ces 3 cadavres dans le métro?