Martin Wells, un ami de Doggett, est en prison pour le meurtre de sa femme, qu'il ne se rappelle pas avoir commis. Mais alors qu’il en sort pour être transféré, son beau père lui tire dessus. A son réveil, il n’a pas la moindre blessure par balle, car il est la veille ! Sans qu’il sache pourquoi, Wells remonte tous les jours de la semaine à l’envers. En arrivera-t-il à retourner jusqu'à ce lundi fatidique où sa femme est morte pour empêcher ce drame ?
Mais il est très bon, cet épisode ! Encore un dont je n'avais que peu de souvenirs mais que j'ai carrément redécouvert au revisionnage.
À l'époque, je lui avais reproché de ne pas être un épisode d'X-files, d'abord parce que Wells en est le héros alors qu'on voit très peu Scully et Doggett, ensuite parce que son postulat de base du voyage dans le temps est trop purement fantastique et jamais expliqué. Pas un X-file, pas un X-files, ah ! La belle affaire ! Est-ce que ça l'empêche d'être intéressant ? Eh bien pas du tout, figurez-vous !
Le temps qui s’écoule à reculons est prétexte à une rigoureuse enquête où nous découvrons ce qui s’est passé en même temps que le héros, le fin mot de l’histoire ne nous apparaît pas avant la fin et même en étant bien malin il y a peu de chance de le deviner : oui, Wells était bien sur le lieu du crime à l'heure du crime, mais pas pour la raison qu'on croit.
Quant au dénouement, c'est quand même énorme : OK, on ne sait pas pourquoi ni comment Wells a remonté le temps, mais il a quand même réussi à changer son destin, ce n'est pas rien !
Et comme la musique est bonne et que c'est super bien filmé avec des personnages attachants, eh bien ça fait l'air de rien un épisode réussi et prenant de bout en bout.